Versailles

Pierre Schoeller, 2008 (France)

Versailles raconte l’errance, la pauvreté, la misère, la déchéance, la marginalité, la différence… Mais aussi et surtout la solidarité, la dignité, l’espoir et l’amour.

Versailles est un film brut. Sombre. La réalisation sobre et particulièrement dépouillée, appuie le propos. Presque pas de musique, seules quelques notes de piano viennent ici ou là souligner une émotion. Sans trop. Pas d’effet, pas d’esbroufe. Aucun pathos non plus pour raconter de manière crue cette histoire de SDF. Comme un témoignage, comme la vérité, le film dérange. C’est âpre et austère, réaliste. Tout en clair-obscur, la tendresse de quelques scènes écarte par moment la violence de la situation. Guillaume Depardieu est époustouflant, criant de vérité. Le rôle lui colle parfaitement à la peau. Judith Chemla (la mère) est aussi impressionnante, et Max Baissette de Malglaive (le petit Enzo qui est au centre du récit), avec ses grands yeux, absolument bouleversant.

Réalisation brute et casting parfait, Versailles est une belle réussite. Et à nous de suivre à l’avenir ce cinéaste.

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