La relique interdite

Projet mûri, scénario soufflé et tournage réalisé durant les trois jours du week-end de Pâques par dix élèves bien motivés. Comme les précédents courts, Roser Martínez Garcia et Baptiste Grandin nous ont épaulés et fait pleinement profiter de leur service. Précisons aussi que l’atelier ciné a profité du soutien de la mairie de Villefranche-de-Rouergue, du cinéma le Vox et CinéAzur, ainsi que de l’Office de Tourisme Bastides et Gorges de l’Aveyron. Merci à eux. Enfin, deux plus-values cette année : le lieu de tournage et la musique.

Tout d’abord, nous avons eu la chance de profiter d’un décor extraordinaire : la Chartreuse Saint-Sauveur de Villefranche-de-Rouergue. L’ancien monastère est un superbe témoignage de l’art gothique du XVe siècle. C’était surtout une belle opportunité pour les élèves de déambuler, courir, se perdre et se faire peur. Autre nouveauté : pour la première fois en dix ans, le court métrage possède sa propre musique originale. Guilhem Fauré (je veux mon n’veu) a récupéré trois indications sur un bout de papier et a composé des titres qui offrent un habillage parfaitement eighties à notre court.

Indiana Jones et le cadran de la destinée vs cinq copains et La relique interdite ! Le titre choisi pour le court métrage de notre atelier cinéma conviendrait à un épisode d’Indiana Jones. Les aventures projetées n’ont pas la même ampleur, faut pas rêver, mais Spielberg était tout de même dans l’idée. L’histoire : cinq adolescents se sont donnés rendez-vous pour visiter sans autorisation un monument qui les fascine et ainsi peut-être découvrir la fameuse relique interdite. Inspirés par les productions des années 1980 (les élèves venaient de voir E.T.) et par Stranger Things, sans toutefois verser dans le fantastique, les élèves de 6e, 5e et 4e ont donc mis en scène une aventure à leur portée où l’on se rend compte que les rapports entre les individus ont parfois plus d’importance que l’objet qui au départ motive la quête.

D’une durée de 7 minutes, le court est le plus long réalisé par l’atelier du collège. Et, après Alcaline girl (sur le harcèlement scolaire) et Love.exe (sur un crush amoureux et timide), j’aime bien cette idée que La relique interdite boucle une sorte de micro trilogie sur les relations entre ados.

Matériel utilisé : Canon EOS 7D Mark II, et objectif Canon EF-S 17-55mm f/2.8 IS USM.

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16 commentaires à propos de “La relique interdite”

  1. Bravo à tout le monde.On ne peut qu’encourager ces élèves à continuer.
    Je sais que Spielberg avait tourné son premier court métrage à 12 ans et il a toujours gardé une âme d’enfant par la suite.
    C’est ce que je souhaite à tes élèves de garder cette même âme.

  2. Chouette idée, des petits acteurs investis. Un petit conseil pour mieux comprendre, prenez le temps d’articuler.
    Mais comme le dit quelqu’un d’autre dans un commentaire, on veut bien une suite l’année prochaine.
    Bonne continuation aux acteurs et ceux dans l’ombre qui ont sûrement beaucoup travaillé aussi.

    • La bande son est le point faible, et sa qualité dépend en plus de la source à partir de laquelle on diffuse la vidéo. Au casque, l’effet est un peu différent.
      Mais il est sûr que nos moyens techniques -plutôt même que la diction des élèves- limitent la qualité (il fallait voir les élèves responsables du son, Lucas ou Saniati, se cacher derrière l’arbre et tendre le micro vers les acteurs ; il nous aurait fallu une perche !). De même le temps consacré au tournage ne nous a pas permis de faire beaucoup de plans rapprochés et les plans d’ensemble -qui nous font gagner du temps- nous font aussi perdre un peu de qualité sonore.
      Et je ne parle même pas du sac plein de canettes de Samuel. C’était amusant dans le scénario, mais sur le tournage, le son gêne l’ensemble.
      Mais, on reste content, l’expérience était très bonne et certains effets visuels sont même plutôt réussis 🙂

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