Harry Brown

Daniel Barber, 2009 (Royaume-Uni)

Harry est un retraité, ancien Marine. Tous les jours, il rend visite à sa femme hospitalisée, traverse sa cité sombre, en mauvais état, hésite à emprunter un souterrain squatté par des jeunes qui font régner la terreur. Le destin le mène à reprendre du service et les armes…

Dès les premières images le réalisateur nous plonge dans un tourbillon de violence : filmé caméra au poing, on entre dans une bande à travers le regard d’un jeune homme intronisé. Drogue, arme à feu, accident mortel, fuite, fin tragique et brutale, le ton est donné. Vous l’avez compris, Harry Brown est un film noir, réaliste la plupart du temps mais parfois maladroit.

Plusieurs incohérences grossières et inattendues viennent dégrader des scènes difficiles à rendre crédibles mais pourtant bien maîtrisées ; dommage ! Aidé par le jeu de son personnage principal, Michael Caine, à la filmographie impressionnante* et que l’on ne présente plus, Daniel Barber, pour son premier long métrage s’en sort juste. Il faudra néanmoins le suivre.





* Caine incarne d’abord beaucoup de militaires et d’hommes armés. Puis Preminger (Que vienne la nuit, 1967), Huston (L’homme qui voulut être roi, 1975), De Palma (Pulsions, 1981) lui offrent des rôles plus importants. Récemment, Nolan ou Cuarón font de lui un second intrigant et subtil (Le prestige ou Les fils de l’homme en 2006).

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