Paul Thomas Anderson, 2021 (États-Unis)
PARENTHÈSE ROMANESQUE
(LE MONDE PEUT BIEN S’EFFONDRER)
On est sur Licorice Pizza comme sur un matelas gonflé d’eau : le film nous porte et let’s groove on it. Continuer la lecture Licorice Pizza
"Je ne tremblote pas, je vois tout"
Paul Thomas Anderson, 2021 (États-Unis)
PARENTHÈSE ROMANESQUE
(LE MONDE PEUT BIEN S’EFFONDRER)
On est sur Licorice Pizza comme sur un matelas gonflé d’eau : le film nous porte et let’s groove on it. Continuer la lecture Licorice Pizza
George Cukor, 1940 (États-Unis)
LA FILLE QU’ON NE VOYAIT PAS
Indiscrétions doit beaucoup à Katharine Hepburn. Continuer la lecture Indiscrétions (The Philadelphia Story)
Wim Wenders, 1984 (États-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni)
« A long time ago, in a galaxy, far, far away… » C’est de là que vient Travis (Harry Dean Stanton). Il surgit du désert sous l’œil d’un rapace et, après une longue absence, foule à nouveau le sol américain. Continuer la lecture Paris, Texas
John Huston, 1969 (États-Unis)
Quelle possibilité pour un étudiant originaire du comté de Foix, au XIVe siècle et en pleine guerre de Cent Ans, de quitter Paris pour se mettre soudain en quête de liberté ? Le jeune Héron de Foix (incarné par Assi Dayan) est clerc et n’a qu’un rêve, voir la mer. Continuer la lecture Promenade avec l’amour et la mort
Céline Sciamma, 2019 (France)
L’ÉTÉ
« Si, de même que les femmes courageuses ont travaillé nuit et jour, avec une suprême diligence et une longue patience, à acquérir d’autres dons que nature ne peut donner sans travail – d’où il est résulté des œuvres bonnes et non sans gloire -, elles s’étaient adonnées à ces études qui rendent immortelles les vertus humaines.
Et si elles avaient pu elles-mêmes transmettre à la postérité le souvenir de leurs propres mérites, sans avoir besoin de mendier l’aide des écrivains au cœur rongé par la haine et l’envie, et qui, la plupart du temps, passent sous silence le bien qu’ils peuvent en dire, tout en publiant partout le mal qu’ils en savent, leur renommée aurait surgi plus éclatante peut-être que le fut jamais celle des hommes illustres »
L’Arioste, Roland furieux, Chant xxxvii (1532 dans son édition définitive)
Le feu est partout qui crépite. Dans toutes les cheminées de toutes les pièces, certes, mais surtout dans le cœur des femmes, au portrait ou non, à leurs pieds et sous leurs yeux, et encore au bas de leur robe, où, si on ne l’arrêtait, toutes de passion s’enflammeraient. Continuer la lecture Portrait de la jeune fille en feu