Quoi de neuf pussycat ?

Clive Donner, 1965, (États-Unis, France)

On ne rit pas, on trouve le temps long… En dernière partie, la séquence du château Chantelle, dont les portes de chambres et de placards claquent et claquent à nouveau, ressemble à du mauvais boulevard. Avant cela, l’histoire a peiné pour déballer son lots de blagues et d’incidents burlesques. Les beaux garçons et les jolies filles n’ont pas non plus suffi à passer le temps (Peter O’Toole, Romy Schneider, Capucine ou Ursula Andress qui, elle, revêt tour à tour une combinaison de parachutiste, un collant soulignant outrageusement ses formes, le phantasme de Woody Allen !, et un bikini). Peter Sellers est bien meilleur dirigé par Blake Edwards. Clive Donner et Charles K. Feldman (qui avait produit Un tramway nommé désir de Kazan, 1951, et Sept ans de réflexion de Wilder, 1955) sont à l’origine d’un film aussi médiocre que Casino Royale (même producteur et sorti deux ans plus tard).

Il est tout de même nécessaire d’ouvrir une parenthèse Woody Allen qui fait dans le film sa première apparition sur grand écran. Il est surtout l’auteur de cette histoire et plusieurs motifs ne trompent pas : le psychanalyste (Peter Selers), l’opéra (le playback de Woody Allen pour séduire une jeune femme au lit et la présence d’une walkyrie wagnérienne), les thèmes du sexe et de l’amour et les bords de Seine (les mêmes qui, en 1997, servent de décors aux merveilleux pas échangés avec Goldie Hawn dans Tout le monde dit I love you et rendant hommage à la danse de Leslie Caron et Gene Kelly qui, en 1951 cette fois, enchantaient déjà les quais dans Un Américain à Paris de Minnelli).

Puisque cette comédie ne vaut surtout que pour la curiosité de son casting, poursuivons l’énumération : Richard Burton, Jacques Balutin, Daniel Emilfork, Françoise Hardy…

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