Lovely bones

Peter Jackson, 2009 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande)

Après plusieurs superproductions ([intlink id= »seigneur-des-anneaux-la-communaute-de-lanneau-le » type= »post »]Le seigneur des anneaux[/intlink] entre 2001 et 2003, King Kong en 2005), Peter Jackson revient de manière inattendue avec cette histoire plus intime. Au début des années 1970, dans une petite ville de Pennsylvanie, une jeune adolescente, à qui la vie sourit, est assassinée par un tueur psychopathe. De l’au-delà, elle observe sa famille dans la douleur et le désir de vengeance tout en recherchant elle-même la route conduisant au paradis.

Lovely bones est tiré d’un roman à grand succès d’Alice Sebold, paru en 2003. Ce n’est pas une mince affaire d’adapter ce livre mélangeant drame, thriller et fantastique.  Peter Jackson réussit bien à montrer la société américaine insouciante à cette époque. Mais les séquences montrant l’au-delà sont surprenantes au point de déstabiliser. Beaucoup reprocheront même une approche trop « new age » du sujet. Le réalisateur réussit en revanche les scènes de suspense et de tension, rendant ainsi hommage à un maître du genre, Alfred Hitchcock.

Les acteurs sont vraiment très bons. La jeune comédienne irlandaise Saoirse Ronan y est magnifique. Susan Sarandon est impeccable dans son rôle de grand-mère déjantée et apporte une note d’humour dans ce film très sombre. Seul bémol, la fin est un peu décevante et longuette. En bref, Peter Jackson nous apporte un bon film, mais quelques maladresses et la redondance de certains effets visuels empêchent le long métrage d’atteindre le statut de chef-d’œuvre. Lovely bones se laisse regarder sans déplaisir.

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Une réponse à “Lovely bones”

  1. Bon thriller en effet, mais je te rejoins sur les quelques maladresses, notamment le final. Une belle parenthèse tout de même dans la carrière de Peter Jackson qui, à l’image d’Alfred Hitchcock que tu cites, fait une brève apparition dans le film comme c’était déjà le cas dans chacun des trois films qui composent la saga du Seigneur des anneaux. A propos de cette fameuse trilogie, un clin d’œil y est fait : lorsque la protagoniste se trouve dans la librairie d’une galerie marchande elle passe devant un stand dédié au Seigneur des anneaux (le livre).

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