Iron Man

Jon Favreau, 2008 (États-Unis)

Gros blockbuster bien divertissant, Iron Man m’a agréablement surpris !

On est impressionné du début à la fin : par les scènes d’action et les démonstrations de force bien sûr, mais aussi par la maison très high-tech du concepteur milliardaire m’as-tu-vu, Tony Stark, ainsi que par l’assemblage de l’armure, avec commandes vocales et conception 3D à partir d’hologrammes, etc. De plus, le film débute avec le gros riff de Back In Black d’AC/DC et se termine sur les guitares bien lourdes de Black Sabbath avec le morceau… Iron Man ! La musique qui accompagne les exploits du super-héros est donc parfaite : toute de métal.

Au-delà des effets spéciaux et de la musique, absolument irréprochables, Iron Man réussit aussi (surtout ?) à plaire grâce à ses acteurs. En tête, l’excellent Robert Downey Jr. qui incarne un surdoué en informatique et en robotique, riche et vantard. Un personnage fantasque, passionné et bien barré ! Les autres ont de vrais « gueules », comme son associé barbu, chauve et bien baraqué, Jeff Bridges, ou la bande de terroristes de la première séquence. Aux côtés de Robert Downey Jr., n’oublions pas la secrétaire dévouée et bonne à tout faire (qui sait proprement tout faire !), la belle Gwyneth Paltrow.

L’histoire de la naissance du super-héros est très classique mais le rythme et le plaisir sont tels que, lorsque le film se termine, on a en fait l’impression que cela n’a fait que commencer ! Favreau a donc réussi son coup : nous attacher à ce personnage de l’univers Marvel et nous donner envie de le retrouver dans d’autres aventures.

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5 commentaires à propos de “Iron Man”

  1. Je suis allé voir ce film en amateur de films à grand spectacle à voir au ciné (les effets spéciaux sur un écran de plusieurs mètres ça rend toujours mieux que sur son écran de télé :))

    Une bonne surprise, un scénario tout à fait correct (y a toujours le gentil contre le méchant) mais, comme ça a été dit, avec surtout un intérêt porté sur la création du personnage. Tout en ayant un paradoxe entre une personne qui ne veut plus créer d’armes et qui en même temps crée le plus puissante du monde.

    Il est à noter quelques aberrations au début quand à son sauvetage mais bon c’est un comics à la base donc on pardonne 🙂 Aussi dans la réalisation, où il y a des petits détails (idiots certes) qui disent que parfois c’est peut-être aller un peu vite : genre des vêtements qui changent d’un plan à l’autre. Mais pas grand chose comparé à l’animation magistrale et aux effets spéciaux tonitruands, du même genre que ceux de Transformers, c’est-à-dire ultra-fluides et qui arrivent à laisser une impression humaine malgré la machine.

    Bref, je ne regrette pas ma sortie ciné et mes euros investis (bien que le ciné moins cher ne serait pas un mal mais ceci est un autre débat…)

  2. Oui, bonne sortie ciné. Un équivalent, pour moi, dans le plaisir, des 4 fantastiques de Tim Story (2005), et non pas du second très mauvais volet. La conversion du papier en pellicule d’un comic book est une nouvelle fois réussie. Peu d’entailles et d’infidélités (pardonnons la transformation du domestique Jarvis en robot de contrôle et sa substitution par l’inattendue Gwyneth Paltrow / Pepper Pots, qui est en soit plutôt une bonne surprise).

    A regretter : non pas un patriotisme dont les comics nous ont habitué (surabondance de drapeaux américains) mais ultra-patriotisme (ainsi une déplorable envie de cheeseburgers)… Marc a raison sur les incohérences scénaristiques : l’échappée belle de la grotte afghane (déjà rien que ça fait sourciller…) est assez ridicule parce que totalement improbable…

    A noter : une présentation du SHIELD par Nick Fury alias Samuel L. Jackson non crédité au générique mais bel et bien présent pour ceux qui savent attendre jusqu’à la dernière seconde (je rappelle aux hérétiques -laissez moi viser pour une fois les projectionnistes et les exploitants de salles et plus seulement les spectateurs- qu’un film ne s’achève pas lorsque commence le générique de fin, voire bien avant, à la dernière scène d’action, mais à la toute fin de la dernière bobine), ainsi qu’une probable présentation du futur War Machine, pour ceux qui connaissent (lorsque le meilleur ami de Stark regarde avec avidité une armure et lance quelque chose comme « ce sera pour la prochaine fois »). Voilà des indications pour la suite des aventures d’Iron Man (peut-être associé à la ligue des super-héros) qui ne sont pas à laisser de côté.

    A apprécier : Ludo le mentionne, l’acteur principal est convaincant et le personnage playboy détonne par son caractère avec les autres super-héros connus sur grand écran (il passe d’une mentalité d’adolescent avide de profit à celle d’un bon Américain humaniste). Vraie bonne idée : celle d’un mal qui ne vient (pour une fois) pas de l’étranger (la fausse piste afghane ; les terroristes n’y sont que des pantins agités par de riches industriels américains ; ils sont sans religion en apparence et ne lancent pas de Jihad contre l’Occident ; comme tout autre méchant, notamment les ennemis de James Bond, ils n’ont d’autre objectif que celui, complètement banal, de conquérir le monde) ; le mal vient véritablement des Etats-Unis (le futur « super-héros » est avant tout un marchand de mort, ses associés sont des super-pourris…). Enfin la musique, bien sûr.

    A voir, pourquoi pas ?

  3. Moi qui suis trop fan de super-héros. J’ai trouvé ce film visuellement niquel mais je trouve qu’il a trop un sens politique caché voir un peu raciste !
    Il m’a vraiment deçu pour un Marvel. Ll’histoire tourne trop autour du gouvernemnt américain faisant passer tous les musulmans pour des terroristes !!!
    En gros, il est visuellement correct mais politiquement incorrect.
    Je ne sais pas si je suis le seul à penser ça, mais bon tant pis !!

  4. Juste une note pour dire que Mr Favreau a du talent, je vous conseille à tous de voir Zathura, une aventure spatiale (2006) qui m’a réellement surpris.

  5. J’ajoute que Favreau, apparemment habitué aux petits rôles avant de passer derrière la caméra (il a fait l’acteur dans Batman forever, 1995, Deep impact, 1998 ou Daredevil, 2003), s’est réservé celui du chauffeur de Stark.

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